Antonio Holgado avait sans doute fait partie des groupes d’action ce qui lui,avait valu d’être poursuivi tant en Espagne qu’en exil en France où il parvint à vivre à Béziers sous une autre identité.
Au moment du coup d’état franquiste de juillet 1936 il travaillait au Maroc et était parvenu à échapper à la répression après avoir volé une barque avec le compagnon Abad et avec laquelle il avait gagné Algéciras.
Dans les années 1940-1950, il avait fait partie des groupes de passeurs à la frontière espagnole. Il fut également membre dans les années 1950 de la FL-CNT de Lavelanet.
En 1952, il fut avec Miguel Celma, le délégué de l’Ariège au plenum tenu par la CNT à Aymare : il y fut très déçu suite au rapport du secrétaire de l’AIT, Augustin Souchy, comprenant que l’AIT était bien affaiblie. Il s’éloigna ensuite du militantisme et des milieux libertaires tout en conservant des contacts avec des compagnons.
Antonio Holgado est décédé en 1990 à Béziers.