Comptable dans une usine de chaussures, Miguel Martinez Ramirez, avait adhéré à la CNT à la fin de la dictature de Primo de Rivera, mais, dès février 1930, avait été le secrétaire de l’Arhénée Eclectico Popular qui, lors des périodes clandestines, servait de couverture aux activités de la CNT.
Pendant la révolition il fut membre du secrétariat de l’Industrie socialisée de la chaussure, puis en février 1937 de l’Industrie socialisée des vins et alcools, avant de partir pour le front.
Fait prisonnier à la fin de la guerre à Alicante, il fut interné aux camps d’Albatera et de Los Almendros puis emprisonné à Vitoria et Alicante. Libéré en 1945, il s’installa à Alicante où il monta une petite tannerie qui fructifia et lui permit d’aider plusieurs compagnons dans le besoin.
Miguel Martinez Ramirez est décédé à Alicante au début des années 1980.