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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

MORENO MORENO, José « El CALIENTE »
Tué le 25 mai 1940 - Groupe des frères MORENO BARRAGAN « LOS MORENOS DE CORTES » - Cadix (Andalousie)
Article mis en ligne le 26 février 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

José Moreno Moreno El Caliente était membre du groupe des frères Francisco, Diego et Julina Moreno Barragan Los Morenos de Cortes. Le 9 mai 1940, avec Gonzalo Pérez Salguero Macao il attaquait la ferme Cerillo del Pastor située en pleine sierra de Almoirana, district de Castellar de la Frontera, où les deux guérilleros s’emparaient de 300 pesetas, d’un revolver et d’une montre en or appartenant au garde assermenté Andres Aviles Cano. Puis les deux guérilléros regagnaient le refuge qu’ils partageaient avec un certain Montero El Olverita à la ferme Olivillo au lieu dit Haza de los Calabozos, district de Jimena de la Frontera.

C’est là, que le 25 mai 1940, El Olverita abattait soudainement José Moreno Moreno d’une balle dans la tête et blessait au ventre Gonzalo Pérez Salguero qui parvenait à s’enfuir mais était capturé par une patrouille de la Guardia Civil puis décédait quatre jours plus tard des suites de ses blessures. La Guardia Civil saisissait dans le refuge des deux hommes 5091 pesetas, 4 carabines, un fusil, 2 revolvers et leurs munitions et plusieurs cartouches de dynamite volées quelques jours avant à la poudrerie située sur la route de Jimena à Cortes. Quand à Montoro El Olverita, disparu sans laisser de trace, il s’agissait vraisemblablement d’un infiltré de la Guardia Civil.


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