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Los de la sierra 1936-1975
Dictionnaire des guerilleros et résistants antifranquistes

Le dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes, tente de répertorier les hommes et femmes de toutes tendances (anarchistes, communistes, socialistes, sans parti) ayant participé pendant près de quarante ans, (1936-1975) souvent au prix de leurs vies ou de longues années de prison et souvent dans une indifférence générale, à la lutte contre la dictature franquiste. Ce travail a été commencé il y a plus de vingt ans par l’historien libertaire Antonio Tellez Sola (1921-2005) en collaboration avec Rolf Dupuy du [*Centre International de Recherches sur l’Anarchisme*] (CIRA).

NAVAS NAVAS, José « RAFAEL » ; « TALENTO »
Né à Agron (Grenade) en 1908 - Groupe de José MUÑOZ LOZANO « ROBERTO » -Grenade & Jaén (Andalousie) – France
Article mis en ligne le 4 avril 2012
dernière modification le 10 novembre 2023

par R.D.

José Navas Navas Rafael avait gagné la Siera ke 29 mai 1948 et s’était intégré à l’Agrupacion Roberto de José Muñoz Lozano Roberto, dans la 1ère Compagnie du 7ème Bataillon commandée par Manuel Pérez Rubiño Pedro el de Motril.

A la fin 1951 la 1ère Compagnie – dont faisaient également partie Manuel Calderon Jiménez Ramiro, Antonio Fajardo Ruiz Duarte, José Cecilia Sanchez Jeronimo, Sebastian Olivares Ruiz Martin, Enrique Urbano Sanchez Fermin, Francisco Martin Alonso Villena, Miguel Salado Cecilia Gomez et Ricardo Martin Castillo Viñas – avait quitté sa base de la ferme El Raposo, commune de Baza pour gagner le sud de la Sierra Cazorla où il allait établir ses bases dans les fermes La Canalilla et Alcantarilla de Cazorla.

Le 26 février 1952 alors que le groupe était dans un campement à Torcal del Lobo (Cazorla), il était encerclé par la guardia Civil. Tous les guérilleros, à l’exception de Manuel Calderon Jiménez qui fut tué dans l’échange de coups de feu, étaient parvenus à s’enfuir.

Début juin 1952, le groupe, qui avait alors décidé d’abandonner la lutte armée, revenait dans la Sierra de Lujar (Grenade) mais dès le 6 juin, subissait la perte d’Antonio Fajardo Ruiz et de José Cecilia Sanchez lors d’une embuscade tendue par la Guardia Civil à la Mine de Pioja. Le lendemain Sebastian Olivares Ruiz Martin désertait et se rendait aux autorités. Les survivants du groupe décidaient alors de partir pour l’exil. Après la séquestration d’un propriétaire terrien à Puebla de Don Fadrique qui leur rapporta une rançon de 180.000 pesetas, Manuel Pérez Rubiño, José Navas Navas, Miguel Salado Cecilia, Francisco Martin Alonso, Enrique Urbano Sanchez et Ricardo Martin Castillo commençaient une longue et difficile marche de nuit de trois mois. Tous parvenaient à franchir la frontière française le 14 octobre 1952 à Gavarnie (Hautes Pyrénées).

José Navas Navas s’installa à Maxey-sur-Vaise (Meuse). Le gouvernement franquistes demanda leur extradition qui fut refusée par les autorités françaises


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