C’est vers 1926 qu’avec sa famille Antonio Olaya Bellod avait émigré à Barcelone où, à Pueblo Nuevo, il allait travailler comme mécanicien ajusteur dans une usine de machines à coudre et adhérer très vite à la CNT.
Lors du coup d’État franquiste de juillet 1936, il participa aux combats de rue avant de s’intégrer comme milicien dans une colonne confédérale. A la fin de la guerre il échappa à la répression et continua de travailler à Pueblo Nuevo tout en participant à la clandestinité notamment avec Ginés Camarasa, parvenant à syndiquer à la CNT au début des années 1940 de nombreux ouvriers de son entreprise. Il fut pour la première et seule fois arrêté en 1945, mais fut relâché faute de preuves. En 1952 il fut l’un des organisateurs de la grève en Catalogne.
Puis, découragé par les luttes internes entre la CNT de l’intérieur et de l’exil, il s’éloigna du militantisme.
Antonio Olaya Bello est décédé à Barcelone vers 1990.