José Villar Sánchez était un militant anarchiste de Titaguas, dans la province de Valence où, avec entre autres Narciso Poeymirau, il avait notamment organisé les syndicats de paysans de la Serrania de Valencia.
Pendant la guerre civile il avait présidé le Conseil ouvrier qui avait occupé le conseil municipal de Titaguas (Valence) et avait participé à l’organisation de la collectivité agricole. Il avait ensuite combattu sur le front et à la fin du conflit était lieutenant d’un bataillon de fortifications basé à Seo de Urgel.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Dès sa libération des camps, il travailla dans une ferme du modo puis, au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, il retourna clandestinement en Espagne à Barcelone où il retrouva son frère Modesto et contacta d’anciens compagnons originaires de Pedralba (Valence) et où il allait participer à la clandestinité, à l’organisation de la CNT et travailler dans l’agriculture.
Ultérieurement et avec de faux papiers, il retourna à Valence, travailla plusieurs mois dans une usine de céramiques à Manises et entra en contact ave la CNT locale.
A la mort de Franco il s’était installé à Manises puis alla à Valence où il collabora à Fragua Social et fut membre semble-t-il du Comité régional du Levant.
José Villar Sanchez qui avait collaboré à de nombreux titres de la presse libertaire dont CNT, Espoir, Fragua Social, Orto, Ideas, Tierra Y Libertad (Mexico) et Solidaridad Obrera (Barcelone, 1979 et années suivantes). est mort en 1989 sans doute à Valence.